Goffette, Guy: Un peu d'or dans la boue IV
Un peu d'or dans la boue IV (Francia)Peut être faudrait-il tirer le rideau, laisser le corps tout entier couler dans la fatigue se dénouer l'entrlacs des pensées, ma noire étreinte des algues, trancher vif
avec ta propre mort, ce qui a été et qui n'est plus, avec ce qui viendra, l'inéluctable marée de sons et d'images que les noyés - dit on n'emportent pas, laisser le temps
comme la pluie battre ton front jusqu'à ce que tout redevienne poussière dans la chambre du mort : on vide les tiroirs, on balaye et par la porte ouverte la lumière
un instant se fait chair et frissonne.
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