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Voltaire (François Marie Arouet): Candido ovvero L'ottimismo (Candide, Ou L’optimisme (extrait) in Italian)

Portre of Voltaire (François Marie Arouet)

Candide, Ou L’optimisme (extrait) (French)

CHAP. I. — Comment Candide fut élevé dans un beau château, et comment il fut chassé d’icelui.


Il y avait en Vestphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple; c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu’il était fils de la soeur de monsieur le baron et d’un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu’il n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l’injure du temps.

Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie, car son château avait une porte et des fenêtres. Sa grande salle même était ornée d’une tapisserie. Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin; ses palefreniers étaient ses piqueurs; le vicaire du village était son grand aumônier. Ils l’appelaient tous monseigneur, et ils riaient quand il faisait des contes.

Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres, s’attirait par là une très grande considération, et faisait les honneurs de la maison avec une dignité qui la rendait encore plus respectable. Sa fille Cunégonde, âgée de dix-sept ans, était haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante. Le fils du baron paraissait en tout digne de son père. Le précepteur Pangloss était l’oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère.

Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles.

« Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement: car, tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres ont été formées pour être taillées, et pour en faire des châteaux, aussi monseigneur a un très beau château; le plus grand baron de la province doit être le mieux logé; et, les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l’année: par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise; il fallait dire que tout est au mieux. »

Candide écoutait attentivement, et croyait innocemment; car il trouvait Mlle Cunégonde extrêmement belle, quoiqu’il ne prît jamais la hardiesse de le lui dire. Il concluait qu’après le bonheur d’être né baron de Thunder-ten-tronckh, le second degré de bonheur était d’être Mlle Cunégonde; le troisième, de la voir tous les jours; et le quatrième, d’entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre.

Un jour, Cunégonde, en se promenant auprès du château, dans le petit bois qu’on appelait parc, vit entre des broussailles le docteur Pangloss qui donnait une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère, petite brune très jolie et très docile. Comme Mlle Cunégonde avait beaucoup de dispositions pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin; elle vit clairement la raison suffisante du docteur, les effets et les causes, et s’en retourna tout agitée, toute pensive, toute remplie du désir d’être savante, songeant qu’elle pourrait bien être la raison suffisante du jeune Candide, qui pouvait aussi être la sienne.

Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit; Candide rougit aussi; elle lui dit bonjour d’une voix entrecoupée, et Candide lui parla sans savoir ce qu’il disait. Le lendemain après le dîner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se trouvèrent derrière un paravent; Cunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa, elle lui prit innocemment la main, le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s’enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s’égarèrent. M. le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent, et voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière; Cunégonde s’évanouit; elle fut souffletée par madame la baronne dès qu’elle fut revenue à elle-même; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles.


CHAP. II. — Ce que devint Candide parmi les Bulgares.

Candide, chassé du paradis terrestre, marcha longtemps sans savoir où, pleurant, levant les yeux au ciel, les tournant souvent vers le plus beau des châteaux qui renfermait la plus belle des baronnettes; il se coucha sans souper au milieu des champs entre deux sillons; la neige tombait à gros flocons. Candide, tout transi, se traîna le lendemain vers la ville voisine, qui s’appelle Valdberghoff-trarbk-dikdorff, n’ayant point d’argent, mourant de faim et de lassitude. Il s’arrêta tristement à la porte d’un cabaret. Deux hommes habillés de bleu le remarquèrent: « Camarade, dit l’un, voilà un jeune homme très bien fait, et qui a la taille requise. » Ils s’avancèrent vers Candide et le prièrent à dîner très civilement. « Messieurs, leur dit Candide avec une modestie charmante, vous me faites beaucoup d’honneur, mais je n’ai pas de quoi payer mon écot. — Ah! monsieur, lui dit un des bleus, les personnes de votre figure et de votre mérite ne payent jamais rien: n’avez-vous pas cinq pieds cinq pouces de haut? — Oui, messieurs, c’est ma taille, dit-il en faisant la révérence. — Ah! monsieur, mettez-vous à table; non seulement nous vous défrayerons, mais nous ne souffrirons jamais qu’un homme comme vous manque d’argent; les hommes ne sont faits que pour se secourir les uns les autres. — Vous avez raison, dit Candide: c’est ce que M. Pangloss m’a toujours dit, et je vois bien que tout est au mieux. » On le prie d’accepter quelques écus, il les prend et veut faire son billet; on n’en veut point, on se met à table: « N’aimez-vous pas tendrement?... — Oh! oui, répondit-il, j’aime tendrement Mlle Cunégonde. — Non, dit l’un de ces messieurs, nous vous demandons si vous n’aimez pas tendrement le roi des Bulgares. — Point du tout, dit-il, car je ne l’ai jamais vu. — Comment! c’est le plus charmant des rois, et il faut boire à sa santé. — Oh! très volontiers, messieurs »; et il boit. « C’en est assez, lui dit-on, vous voilà l’appui, le soutien, le défenseur, le héros des Bulgares; votre fortune est faite, et votre gloire est assurée. » On lui met sur-le-champ les fers aux pieds, et on le mène au régiment. On le fait tourner à droite, à gauche, hausser la baguette, remettre la baguette, coucher en joue, tirer, doubler le pas, et on lui donne trente coups de bâton; le lendemain il fait l’exercice un peu moins mal, et il ne reçoit que vingt coups; le surlendemain on ne lui en donne que dix, et il est regardé par ses camarades comme un prodige.

Candide, tout stupéfait, ne démêlait pas encore trop bien comment il était un héros. Il s’avisa un beau jour de printemps de s’aller promener, marchant tout droit devant lui, croyant que c’était un privilège de l’espèce humaine, comme de l’espèce animale, de se servir de ses jambes à son plaisir. Il n’eut pas fait deux lieues que voilà quatre autres héros de six pieds qui l’atteignent, qui le lient, qui le mènent dans un cachot. On lui demanda juridiquement ce qu’il aimait le mieux d’être fustigé trente-six fois par tout le régiment, ou de recevoir à la fois douze balles de plomb dans la cervelle. Il eut beau dire que les volontés sont libres; et qu’il ne voulait ni l’un ni l’autre, il fallut faire un choix; il se détermina, en vertu du don de Dieu qu’on nomme liberté, à passer trente-six fois par les baguettes; il essuya deux promenades. Le régiment était composé de deux mille hommes; cela lui composa quatre mille coups de baguette, qui, depuis la nuque du cou jusqu’au cul, lui découvrirent les muscles et les nerfs. Comme on allait procéder à la troisième course, Candide, n’en pouvant plus, demanda en grâce qu’on voulût bien avoir la bonté de lui casser la tête; il obtint cette faveur; on lui bande les yeux, on le fait mettre à genoux. Le roi des Bulgares passe dans ce moment, s’informe du crime du patient; et comme ce roi avait un grand génie, il comprit, par tout ce qu’il apprit de Candide, que c’était un jeune métaphysicien, fort ignorant des choses de ce monde, et il lui accorda sa grâce avec une clémence qui sera louée dans tous les journaux et dans tous les siècles. Un brave chirurgien guérit Candide en trois semaines avec les émollients enseignés par Dioscoride, Il avait déjà un peu de peau et pouvait marcher, quand le roi des Bulgares livra bataille au roi des Abares.



Source of the quotationhttp://www.bacdefrancais.net/candide-voltaire.php

Candido ovvero L'ottimismo (Italian)

CAPITOLO I.

Come Candido è allevato in un bel castello e come n'è cacciato via

Era nella Vesfalia, nel castello del baron di Thunder-ten-tronckh, un giovinetto che aveva avuto dalla natura i più dolci costumi. Se gli leggeva il cuore nel volto. Univa egli a un giudizio molto assestato una gran semplicità di cuore, per la qual cosa, cred’io, chiamavanlo Candido. I vecchi servitori di casa avean de' sospetti ch'ei fosse figliuolo della sorella del signor barone, e d'un buon gentiluomo e da bene di quel contorno, che questa signora non volle mai indursi a sposare perchè non aveva egli potuto provare più di settantun quarti di nobiltà, il resto del suo albero genealogico essendo perito per l’ingiuria de' tempi.
Era il signor barone uno de' più potenti signori della Vesfalia, perchè il suo castello aveva porta e finestre; e di più sala con arazzi. Tutti i cani de' suoi cortili componevano in caso di bisogno una muta di caccia; i suoi staffieri erano i suoi cacciatori, e il piovano del villaggio il suo grande elemosiniere. Gli davan tutti dell’Eccellenza, e ridevano quando contava delle novelle.
La signora baronessa, che pesava circa trecentocinquanta libbre, si attirava per questo un grandissimo riguardo, e faceva gli onori della casa con una dignità che la rendeva più rispettabile ancora. La di lei figlia Cunegonda, in età di diciassett'anni, era ben colorita, fresca, grassotta, da far gola. Il figlio del barone si mostrava tutto degno germe di suo padre. Il precettore Pangloss era l’oracolo di casa, e il giovanetto Candido ne ascoltava le lezioni con tutta la buona fede dell'età sua e del suo carattere.
Pangloss insegnava la metafisico-teologo-cosmologo-nigologia. Provava egli a maraviglia che non si dà effetto senza causa, e che in questo mondo, l'ottimo dei possibili, il castello di S. E. il barone era il più bello de’ castelli, e Madama la migliore di tutte le baronesse possibili.
- È dimostrato, diceva egli, che le cose non posson essere altrimenti; perchè il tutto essendo fatto per un fine, tutto è necessariamente per l'ottimo fine. Osservate bene che il naso è fatto per portar gli occhiali, e così si portan gli occhiali; le gambe son fatte visibilmente per esser calzate, e noi abbiamo delle calze, le pietre son state formate per tagliarle e farne dei castelli, e così S. E. ha un bellissimo castello; il più grande de' baroni della provincia dev'essere il meglio alloggiato, e i majali essendo fatti per mangiarli, si mangia del porco tutto l'anno. Per conseguenza quelli che hanno avanzata la proposizione che tutto è bene; han detto una corbelleria, bisognava dire che tutto è l'ottimo.
Candido ascoltava tutto attentamente, e se lo credeva innocentemente; perch'ei trovava Cunegonda bella all'estremo, sebbene non avesse mai avuto l’ardire di dirlo a lei. Egli concludeva che dopo la fortuna di esser nato barone di Thunder-ten-tronckh, il secondo grado di felicità era d'esser Cunegonda, il terzo di vederla tutti i giorni, il quarto di ascoltare il precettore Pangloss, il più gran filosofo della provincia, e in conseguenza del mondo.
Un giorno Cunegonda, passeggiando presso il castello in un boschetto cui si dava il nome di parco, vide tramezzo alle fratte il dottor Pangloss che dava una lezione di fisica sperimentale alla cameriera di sua madre, vezzosa brunetta e docilissima. Cunegonda ritornossene tutta agitata e pensosa, pensando a Candido
L'incontrò ella nel ritornare al castello, e arrossì; Candido arrossì anch'egli; ella gli diede il buon giorno con una voce interrotta, e Candido le parlò senza saper quel ch'ei si dicesse. Il giorno dopo nell'escir da pranzo, Cunegonda e Candido si trovarono dietro a un paravento, Cunegonda si lasciò cascare il fazzoletto, Candido lo raccattò; ella gli prese innocentemente la mano, egli innocentemente baciolla, con una vivacità, con un trasporto, con una grazia particolarissima; le loro bocche s’incontrarono, i loro occhi inffiammaronsi, le lor ginocchia caddero, le mani si strinsero. Il signor barone di Thunder-ten-tronckh passò accanto al paravento, e vedendo questa causa e questo effetto, cacciò via Candido dal castello a pedate. Cunegonda svenne, fu schiaffeggiata dalla baronessa appena rinvenuta che fu, ed ogni cosa fu sottosopra nel più bello e nel più delizioso di tutti i castelli possibili.


CAPITOLO II.

Quel che divenne Candido fra i Bulgari

Scacciato Candido dal paradiso terrestre, vagò lungo tempo senza saper dove, piangendo, alzando gli occhi al cielo, e spesso rivolgendogli al bellissimo fra' castelli che racchiudeva la bellissima delle baronessine. Si coricò senza cenare in mezzo a' campi fra due solchi, e la neve fioccava. Candido intirizzito dal freddo si strascinò il giorno dopo verso la città vicina che chiamavasi Waldberghoff-trarbk-dikdorff, senza un quattrino, morto di fame, e di stanchezza; si fermò pien di tristezza alla porta di un’osteria. Due uomini vestiti di turchino l'osservarono:
- Camerata, disse un di loro, ecco un giovanotto ben fatto, della statura che si vuole.
S’avanzarono verso Candido, e con tutta civiltà il pregarono a pranzar seco loro.
- Mi fan troppo onore, signori, disse lor Candido con una modestia che incantava, ma io non ho da pagar lo scotto.
- Eh signore, replicogli un di quegli, le persone della sua figura e del suo merito non pagan mai nulla; non è ella cinque piedi e cinque pollici d’altezza?
- Sì, signori, diss’egli, con una bella riverenza, questa è la mia statura.
- Ah signore, si metta a tavola: non solo noi la farem franco di spesa, ma non soffrirem mai che un par suo manchi di danaro. Gli uomini son fatti per soccorrersi scambievolmente l’un l'altro.
- Me l'ha sempre detto il signor Pangloss, riprese Candido; han ragione, ed io vedo chiaramente che tutto è per lo meglio.
Lo pregano di accettare qualche danaro, ei lo prende, e vuol farne l’obbligo; non se ne vuol saper nulla, e si mettono a tavola.
- Non amate voi teneramente?...
- Tenerissimamente io amo, diss'egli, la signora Cunegonda.
- Eh no, replicò un di loro, si chiede se voi amate teneramente il re de' Bulgari.
- Niente affatto, diss'egli, perchè non l’ho mal veduto.
- Come? questo e il più amabile di tutti i re, e s'ha da bere alla sua salute.
- Oh volentierissimo, signori miei; e beve.
- Tanto basta, gli dicono, eccovi l'appoggio, il sostegno, il difensore, e l'eroe dei Bulgari; ecco fatta la vostra fortuna, ecco stabilita la vostra gloria.
Immediatamente gli si mettono i ferri ai piedi, e lo si conduce al reggimento.
Si fa voltare a dritta e a sinistra, levar la bacchetta, rimetter la bacchetta, impostarsi tirare, raddoppiar le file, e gli si regalano trenta bastonate; il giorno dopo fa un po’ meno male l’esercizio, e non ne riceve che venti: l’altro giorno non ne ha che dieci, ed è da' suoi camerati riguardato come un prodigio.
Candido stupefatto non sapeva raccapezzare ancor bene, come egli fosse un eroe: s'avvisò in una bella giornata di primavera d'andarsene a passeggiare, marciando di fronte, piè innanzi piè, credendo essere un privilegio della specie umana, come della specie animale, il servirsi delle sue gambe a sua voglia. Non aveva fatto due leghe, che eccoti quattro eroi di sei piedi lo raggiungono, lo legano, e lo conducono in una prigione. Gli si domanda giuridicamente se avea più gusto di passare trentasei volte per le bacchette da tutto il reggimento, o di ricever tutt'a un tratto dodici palle di piombo nel cervello. Aveva un bel dire che le volontà son libere, ch’ei non voleva né l'uno né l'altro; bisognò risolversi a scegliere. In virtù di quel dono di Dio che chiamasi libertà, egli si determinò a passare trentasei volte per le bacchette, e se ne prese due spasseggiate. Il reggimento era composto di duemila uomini e questo gli compose sul fil delle rene quattromila frustate, che dalla nuca del collo per infino al bel di Roma gli scopersero ti muscoli e i nervi. S'era per procedere alla terza carriera, quando Candido non ne potendo più, domandò in grazia che volessero aver la bontà di moschettarlo. Egli ottenne questo favore; gli si bendano gli occhi, lo si fa mettere ginocchioni; il re de' Bulgari passa in quel momento, s'informa del delitto del paziente; e come questo re aveva grand'ingegno, comprese subito da ciò che intese da Candido, esser egli un giovine metafisico, molto ignorante delle cose di questo mondo, e accordogli la grazia con un tratto di clemenza che sarà celebrato da tutti i giornali, e da tutti i secoli. Un bravo chirurgo guarì Candido cogli emollienti insegnati da Dioscoride in tre settimane. Aveva egli rimessa un po’ di pelle, e poteva marciare, quando il re de’ Bulgari diè battaglia al re degli Abari.




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