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Char, René: A partifecske (Martinet in Hungarian)

Portre of Char, René

Martinet (French)

Martinet aux ailes trop larges, qui vire et crie sa joie autour de la maison. Tel est le cœur.
Il dessèche le tonnerre. Il sème dans le ciel serein. S'il touche au sol, il se déchire.
Sa repartie est l'hirondelle. Il déteste la familière. Que vaut dentelle de la tour?
Sa pause est au creux le plus sombre. Nul n'est plus à l'étroit que lui.
L'été de la longue clarté, il filera dans les ténèbres par les persiennes de minuit.
Il n'est pas d'yeux pour le tenir. Il crie, c'est toute sa présence. Un mince fusil va l'abattre. Tel est le cœur.



Uploaded byP. T.
Source of the quotationhttp://www.erudit.org

A partifecske (Hungarian)

Partifecske széles szárnyon kering a ház körül és örömét kiáltja. Ilyen a szív.
A mennydörgést kiszárítja. Vet a derüs égen. Ha földet érint, összezúzódik.
Ő a füstifecske visszája. Gyűlöli a családiasat. A torony csipkéje mit ér?
A legárnyasabb vájkóban pihen. Oly szűken, mint ő, más nem él.
A hosszú világosság nyarán a sötétbe repül az éjfél zsalu-lécei közt.
Nincs szem, mely követni bírná. Kiált, ez a jelenléte. Egy silány puska lesujtja. Ilyen a szív.



Uploaded byP. T.
Source of the quotationW. S.

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