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Kafka, Franz: Gemeinschaft von Schurken

Portre of Kafka, Franz

Gemeinschaft von Schurken (German)

Es war einmal eine Gemeinschaft von Schurken, d. h. es waren keine Schurken, sondern gewöhnliche Menschen, der Durchschnitt. Sie hielten immer zusammen. Wenn z. B. einer von ihnen etwas schurkenmäßiges ausgeübt hatte, d. h. wieder nichts schurkenmäßiges, sondern so wie es gewöhnlich, wie es üblich ist, und er dann vor der Gemeinschaft beichtete, untersuchten sie es, beurteilten es, legten Bußen auf, verziehen udgl. Es war nicht schlecht gemeint, die Interessen der einzelnen und der Gemeinschaft wurden streng gewahrt und dem Beichtenden wurde das Komplement gereicht, dessen Grundfarbe er gezeigt hatte. So hielten sie immer zusammen, auch nach ihrem Tode gaben sie die Gemeinschaft nicht auf, sondern stiegen im Reigen zum Himmel. Im ganzen war es ein Anblick reinster Kinderunschuld wie sie flogen. Da aber vor dem Himmel alles in seine Elemente zerschlagen wird, stürzten sie ab, wahre Felsblöcke.



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Source of the quotationhttp://zivilschein.wordpress.com

Communauté de crapules (French)

Il était une fois une communauté de crapules, c’est-à-dire qu’il ne s’agissait pas de crapules, mais d’hommes ordinaires, la moyenne. Ils étaient toujours unis. Quand par exemple l’un d’entre eux avait commis quelque chose de crapuleux, c’est-à-dire encore une fois rien de crapuleux, mais quelque chose de tout à fait ordinaire et courant, et qu’il le confessait, alors tous examinaient la chose, la jugeaient, lui imposaient une pénitence, pardonnaient, etc. Ce n’était pas méchanceté de leur part, les intérêts de la personne et de la communauté étaient rigoureusement préservés et à celui qui s’était confessé on tendait le complément à la couleur primaire qu’il avait montrée. Ainsi étaient-ils toujours unis, et même après leur mort ils ne renoncèrent pas à leur communauté et montèrent au ciel en une seule ronde. Tel qu’ils volaient, l’ensemble donnait le spectacle d’une pure innocence enfantine. Mais comme arrivés au ciel tout se brise et est réduit à ses éléments, ils tombèrent, véritables blocs de pierre.



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Source of the quotationhttp://www.oeuvresouvertes.net

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