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The page of Mallarmé, Stéphane, French biography

Image of Mallarmé, Stéphane
Mallarmé, Stéphane
(1842–1898)

Biography

Peu de choses à retenir de la vie de Stéphane Mallarmé, ce paisible et discret «homme d'intérieur» (comme dira Claudel), qui naquit à Paris le 18 mars 1842.
En 1860, il entre comme surnuméraire chez un receveur.
Bachelier en novembre 1862. Après des études secondaires où il excelle particulièrement dans les langues, ce passionné d'Edgar Poe part en 1862 en Angleterre «pour parler la langue, et l'enseigner dans un coin, tranquille et sans autre gagne-pain obligé». Il est nommé en 1863 professeur d'anglais, métier qu'il exercera jusqu'en 1894, à Tournon, Besançon, Avignon, et enfin au lycée Condorcet, à Paris, où il se fixera en 1872.
Il commence à publier des articles et des poèmes dès 1861, dans Le Papillon et dans L'Artiste.
En 1869 débute la rédaction d'Igitur; en 1871 les débuts d'Hérodiade paraissent dans Le Parnasse contemporain. Il fréquente alors assidûment les milieux parnassiens et symbolistes. Il se lie alors avec Verlaine, Rimbaud, Manet (qui peignit son portrait en 1876), Gauguin, Whistler, Montesquiou, Huysmans.
En 1874, il fonde le journal La Dernière Mode, qu'il abandonne bientôt.
En 1875, il publie une traduction du Corbeau, de Poe; en 1876, L'Après-midi d'un faune; en 1877 parution d'Hommages et Tombeaux et Début de la rédaction des Mots anglais.
Sans qu'il l'ait cherchée, la célébrité s'empare de lui en 1883-1884: révélé à un certain public par le roman de Huysmans, À rebours, et par Les Poètes maudits, de Verlaine, deux livres qui révèlent son génie.
Dès lors, chaque mardi soir, son salon du 89 rue de Rome ne désemplit pas. La vieille garde symboliste y côtoie, autour du Maître, d'ambitieux cadets (Paul Valéry, André Gide, Claudel) ou d'illustres étrangers (Verhaeren, Oscar Wilde).
Zola connut Mallarmé chez Manet en 1874. Le poète assiste parfois aux «jeudis» de Zola, et ce dernier aux «mardis» de Mallarmé (qui débutèrent en 1880). Ce dernier est sûrement l'un de ceux qui comprirent le mieux les oeuvres du romancier. Il le soutint au moment de l'affaire Dreyfus.
En 1887, publication de ses «Poésies» et album de vers et de prose dans La Revue indépendante; 1888, traduction des poèmes d'Edgar Poe; en 1897, Divagations et un coup de dés (extraits) qui paru dans la revue Cosmopolis.
Il est nommé en 1883 officier d'Académie et élu, en 1896, «prince des poètes». Un coup de dés jamais n'abolira le hasard (1897) et Igitur parurent après sa mort, en 1914 et 1925.
Retraité de l'enseignement depuis 1893, Mallarmé meurt sur le manuscrit inachevé d'Hérodiade, dans sa maison de campagne de Valvins, le 9 septembre 1898.

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