Laforgue, Jules: A kis hipertrófiás gyermek panaszdala (La chanson du petit hypertrophique in Hungarian)

C'est d'un' maladie d' coeur
Qu'est mort', m'a dit l' docteur,
Tir-lan-laire !
Ma pauv' mère ;
Et que j'irai là-bas,
Fair' dodo z'avec elle.
J'entends mon cœur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
 
On rit d' moi dans les rues,
De mes min's incongrues
La-i-tou !
D'enfant saoul ;
Ah ! Dieu ! C'est qu'à chaqu' pas
J'étouff', moi, je chancelle !
J'entends mon cœur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
 
Aussi j' vais par les champs
Sangloter aux couchants,
La-ri-rette !
C'est bien bête.
Mais le soleil, j' sais pas,
M' semble un coeur qui ruisselle !
J'entends mon coeur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
 
Ah! si la p'tit' Gen'viève
Voulait d' mon coeur qui s' crève.
Pi-lou-i !
Ah, oui !
J' suis jaune et triste, hélas !
Elle est ros', gaie et belle !
J'entends mon cœur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
 
Non, tout l' monde est méchant,
Hors le coeur des couchants,
Tir-lan-laire !
Et ma mère,
Et j' veux aller là-bas
Fair' dodo z'avec elle...
Mon coeur bat, bat, bat, bat...
Dis, Maman, tu m'appelles ?

A doki mondta, hogy
Megölték szívbajok
Ejha, lám-lám,
Zén anyácskám!
S majd alukálhatok
Ővele odalenn, lenn,
A szívem úgy dobog,
Szólít anyuska engem!
 
A zuccán kiröhögnek,
Amér szemem kidülled,
Nini, hát
Bepiált!
Jajisten, fulladok,
Itt tikkadok ki menten,
A szívem úgy dobog,
Szólít anyuska engem!
 
Császkálok a mezőn
Napestig könnyezőn,
Kacagáska,
De butácska!
A nap fura dolog,
Szíve úszik a vérben,
A szívem úgy dobog,
Szólít anyuska engem!
 
Jaj, csak a kis Ivettkém
Kérné repedt szivecském!
Ez a baj,
Jajajaj!
Sárga, kókadt vagyok,
Piros, vidám a szentem,
A szívem úgy dobog,
Szólít anyuska engem!
 
De rossz mindenki, rossz,
Csak a nap szép piros
Szíve vár rám
És anyácskám!
Majd alukálhatok
Ővele odalenn, lenn,
A szívem úgy dobog,
Hívjál, anyuska, engem!