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Sponde, Jean de: Tout le monde se plaint de la cruelle envie

Portre of Sponde, Jean de

Tout le monde se plaint de la cruelle envie (French)

Tout le monde se plaint de la cruelle envie

Que la nature porte aux longueurs de nos jours :

Hommes, vous vous trompez, ils ne sont pas trop cours,

Si vous vous mesurez au pied de vostre vie.

 

Mais quoy ? je n'entens point quelqu'un de vous qui die:

Je me veux despestrer de ces fascheux destours,

Il faut que je revole à ces plus beaux sejours,

Où sejourne des Temps l'entresuitte infinie.

 

Beaux sejours, loin de l'oeil, pres de l'entendement,

Au prix de qui ce Temps ne monte qu'un moment,

Au prix de qui le jour est un ombrage sombre,

 

Vous estes mon desir : et ce jour, et ce Temps,

Où le Monde s'aveugle et prend son passetemps,

Ne me seront jamais qu'un moment et qu'une Ombre.



Uploaded byP. T.
Source of the quotationhttp://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques

Mindenki azt nyögi (Hungarian)

 

Mindenki azt nyögi, mily irigység s gonoszság,

a Természet ahogy kiszabta életét.

Tévedtek, mérje csak ki-ki a földi lét

araszához magát, majd nem kevesli hosszát.

 

Vagy vannak köztetek, akik mondani szokták:

„E kínos kerülőútból immár elég,

lelkem fölkeresi dicsőbb lakóhelyét,

hol lakja az időt örökös folytonosság"?

 

Te láthatatlan, ám sejthető drága lak,

melyhez képest időnk itt lent egy pillanat,

melyhez képest a nap világa bús homály csak,

 

minden vágyam te vagy: s időm és nappalom,

miközben a világ mulatozik vakon,

röpke percnek hiszem csupán, s csalóka árnynak.



Uploaded byP. T.
Source of the quotationhttp://irc.sunchat.hu/vers/

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