József Attila: Ma patrie (Hazám in French)
Hazám (Hungarian)1 Az éjjel hazafelé mentem, éreztem, bársony nesz inog, a szellőzködő, lágy melegben tapsikolnak a jázminok,
nagy, álmos dzsungel volt a lelkem s háltak az uccán. Rám csapott, amiből eszméletem, nyelvem származik s táplálkozni fog,
a közösség, amely e részeg ölbecsaló anyatermészet férfitársaként él, komor
munkahelyeken káromkodva, vagy itt töpreng az éj nagy odva mélyén: a nemzeti nyomor.
2 Ezernyi fajta népbetegség, szapora csecsemőhalál, árvaság, korai öregség, elmebaj, egyke és sivár
bűn, öngyilkosság, lelki restség, mely, hitetlen, csodára vár, nem elegendő, hogy kitessék: föl kéne szabadulni már!
S a hozzáértő dolgozó nép gyülekezetében hányni-vetni meg száz bajunk.
Az erőszak bűvöletében mint bánja sor törvényhozó, hogy mint pusztul el szép fajunk!
3 A földesúr, akinek sérvig emeltek tönköt, gabonát, csákányosokkal puszta tért nyit, szétveret falut és tanyát.
S a gondra bátor, okos férfit, ki védte menthetlen honát, mint állatot terelni értik, hogy válasszon bölcs honatyát.
Cicáznak a szép csendőrtollak, mosolyognak és szavatolnak, megírják, ki lesz a követ,
hisz „nyiltan” dönt, ki ezer éve magával kötve mint a kéve, sunyít vagy parancsot követ.
4 Sok urunk nem volt rest, se kába, birtokát óvni ellenünk s kitántorgott Amerikába másfél millió emberünk.
Szíve szorult, rezgett a lába, acsargó habon tovatűnt, emlékezően és okádva, mint aki borba fojt be bűnt.
Volt, aki úgy vélte, kolomp szól s társa, ki tudta, ily bolondtól pénzt eztán se lát a család.
Multunk mind össze van torlódva s mint szorongó kivándorlókra, ránk is úgy vár az új világ.
5 A munkásnak nem több a bére, mint amit maga kicsikart, levesre telik és kenyérre s fröccsre, hogy csináljon ricsajt.
Az ország nem kérdi, mivégre engedik meggyűlni a bajt s mért nem a munkás védelmére gyámolítják a gyáripart.
Szövőlány cukros ételekről álmodik, nem tud kartelekről. S ha szombaton kezébe nyomják
a pénzt s a büntetést levonják: kuncog a krajcár: ennyiért dolgoztál, nem épp semmiért.
6 Retteg a szegénytől a gazdag s a gazdagtól fél a szegény. Fortélyos félelem igazgat minket s nem csalóka remény.
Nem adna jogot a parasztnak, ki rág a paraszt kenyerén s a summás sárgul, mint az asztag, de követelni nem serény.
Ezer esztendő távolából, hátán kis batyuval, kilábol a népségből a nép fia.
Hol lehet altiszt, azt kutatja, holott a sírt, hol nyugszik atyja, kellene megbotoznia.
7 S mégis, magyarnak számkivetve, lelkem sikoltva megriad - édes Hazám, fogadj szivedbe, hadd legyek hűséges fiad!
Totyogjon, aki buksi medve láncon - nekem ezt nem szabad! Költő vagyok - szólj ügyészedre, ki ne tépje a tollamat!
Adtál földmívest a tengernek, adj emberséget az embernek. Adj magyarságot a magyarnak,
hogy mi ne legyünk német gyarmat. Hadd írjak szépet, jót - nekem add meg boldogabb énekem!
1937. május
|
Ma patrie (French)1 Alors qu’en ma maison cette nuit je rentrais, J’ai senti vaciller comme un bruit de velours. Et là, dans la chaleur que la brise parcourt Il me sembla que les jasmins applaudissaient.
Mon âme est une vaste jungle somnolant. On dormait dans la rue. Tout à coup m’envahissent, En cet endroit où s’enracinent, se nourrissent, Conscience, langage, en un seul élément.
Le peuple, uni en la nature, notre mère Ivre, qui nous attire en son giron trompeur, Le peuple dont la vie est un lieu de douleur,
Lieu de travail où il profère des jurons, Ou qui médite ici, plongé au creux profond, Si profond de la nuit, nationale misère.
2 Peuple, les maladies ici sont pléthoriques. Jeunes enfants, la mort chez eux fait des ravages. Et combien d’orphelins et de vieux avant l’âge, Et de fous, et de si piteux enfants uniques.
La paresse d’esprit, le suicide, les péchés, Et ceux qui prient pour le miracle, sans y croire, Rien de cela n’est suffisant pour faire voir Qu’il est grand temps de ces fléaux se libérer!
Donc, discutons, là ou pourra se réunir Un peuple travailleur, volontaire et capable, Des innombrables maux qui nous accablent,
Alors que par la violence fascinés, Tant de ces gens dont l’œuvre est de légiférer, Vouent notre belle race à seulement mourir.
3 Le hobereau, pour qui l’on porte des billots Et des gerbes de blé, qui nous font des hernies, Pour se créer du terrain libre démolit Impitoyablement villages et hameaux.
L’homme lucide, et qui assume avec vaillance La défense de son pays dans le malheur Sera traîné comme une bête sans valeur, Pour qu’il élise un député plein de jactance.
Voici les gendarmes casqués, aux belles plumes Qui s’agitent, en souriant, en prescrivant Que soit nommé, pour décider ouvertement
Celui que le pouvoir a pieds et poings liés, Ficelé comme au champ une gerbe de blé, Et que la servitude, en ce seul mot résume.
4 Nos seigneurs n’étaient pas idiots ni négligents Et leurs biens, contre nous ils savaient les défendre. Voilà pourquoi quinze cent mille de nos gens En Amérique ont dû, d’un pied tremblant, se rendre.
Cœur serré, titubants, sans savoir où se prendre, Beaucoup ont disparu sur les flots rugissants, Portant leurs souvenirs avec eux, vomissants, Comme un qui veut, du vin, l’oubli sauveur attendre.
Tels entendaient les sons de beaux grelots dorés, D’autres savaient que tous ces fous partis sur l’onde N’enverraient plus d’argent pour la famille, après.
Nos passés, à chacun, se heurtent, se confondent… Nous sommes, nous aussi, par quelque Nouveau Monde Attendus comme sont ces pauvres émigrés.
5 L’ouvrier n’obtiendra ici, pour seul salaire, Que ce qu’il aura pu par lui-même arracher, Pour un peu plus de pain pour la soupe à tremper, Et du vin dans beaucoup d’eau, pour se distraire.
Jamais pourtant ne se demande le pays Pourquoi le mal peut à tel point s’accumuler, Et pourquoi ne pas mieux protéger l’ouvrier Avec l’argent dont on abreuve l’industrie.
Elle rêve, la jeune fille du textile, De plats sucrés, mais des cartels n’a nul souci, Et quand on lui remet ses sous, le samedi,
Ses sous – mais moins ce qu’en amende on lui retient, Ont ricané: on ne travaille pas pour rien, Pas tout à fait; mais à la fin que reste-t-il?
6 Devant le pauvre un riche est tout tremblant d’effroi, Un pauvre est tout tremblant de peur devant le riche, Car notre vie, c’est la crainte qui la dirige, L’astuce également, mais l’espoir n’y est pas.
Aux paysans jamais il n’accorde de droits Celui qui se nourrit du bon pain de leurs miches, Et quant au journalier, maigre comme les friches Plutôt que de revendiquer, il se tient coi.
Un pauvre baluchon sur son dos se balance, Lorsque l’enfant du peuple émerge et qu’il s’élance Hors du sentier foulé pendant mille ans, dit-on.
Il cherche en quel bureau il peut faire l’affaire Comme planton, lui qui devrait de son bâton Frapper la tombe où sont les restes de son père.
7 L’exilé que je suis reste Hongrois pourtant Et mon âme inquiète et tremblante s’écrie: Reprends-moi sur ton sein, ô ma douce patrie, Pour que je sois ton fils fidèle, ton enfant.
Que l’ours pataud traînant sa chaîne aille dansant, Il ne m’est pas permis de subir cette vie: Je suis poète: à ton procureur notifie Qu’il ne m’arrache pas ma plume injustement.
Après des paysans à la mer, je demande Que tu donnes à l’homme un peu d’humanité, Puis au Hongrois l’orgueil de sa hungarité,
Que nous ne soyons pas colonie allemande, Que je compose de beaux vers et qu’on entende Résonner mes chansons avec plus de gaieté.
Lucien Feuillade, Jean Malaplate,
|